MEDICAL HYPOTHESES (1999) 53(4) 347-349 - Ó1999 HARCOURT PUBLISHERS LTD – ARTICLE NO. MEHY. 1998.0780
1- COMPÉTITION POUR LES PRÉCURSEURS DU GLUTATHION ENTRE LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ET LES MUSCLES SQUELETTIQUES: PATHOGENÈSE DU SYNDROME DE LA FATIGUE CHRONIQUE
G. Bounous1, J. Molson2
1Ancien professeur, Service de chirurgie, université McGill et chercheur de carrière
pour le Conseil de recherche médicale du Canada
21994 Champion de cyclisme du Québec Course contre la montre
ABSTRAIT – Le syndrome de la fatigue chronique est généralement associé ou accompagne une infection reconnue ou présumée. Des anomalies de l’immunité humorale et cellulaire ont été découvertes auprès d’une proportion considérable de patients souffrants du syndrome. Les conclusions les plus constantes sont les réactions des lymphocytes compromises au mitogène. En tant qu’antioxydant, le glutathion (GSH) est indispensable pour permettre aux lymphocytes de réagir pleinement à l’entrave causée par l’accumulation oxyradicale. De ce fait, le défi chronique des immunocytes peut conduire à une déplétion cellulaire de GSH. Parce que le GSH est indispensable à la contraction musculaire, une compétition indésirable pour les précurseurs de GSH entre le système immunitaire et musculaire peut se développer. Il est concevable que la priorité de survie de l’hôte du système immunitaire attire dans cette zone vitale, les précurseurs de GSH sans cesse diminuants, privant ainsi les muscles squelettiques des précurseurs de GSH nécessaires pour maintenir un métabolisme aérobic normal avec pour conséquence de la fatigue et éventuellement une myalgie. © 1999 Harcourt Publishers Ltd.
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Anticancer RESEARCH 15: 2643-2650, 1995
2 – L’UTILISATION D’UN CONCENTRÉ DE PROTÉINE DE LACTOSÉRUM POUR LE TRAITEMENT DE PATIENTS SOUFFRANTS DE CARCINOME MÉTASTATIQUE : ÉTUDE CLINIQUE DE PHASE I-II
RENEE S. KENNEDY1, GEORGE P. KONOK1, GUSTAVO BOUNOUS2, SYLVAIN BARUCHEL3
et TIMOTHY D.G. LEE41Service de chirurgie, université Dalhousie, Halifax, Nouvelle-Écosse
2Service de chirurgie, université McGill, Montréal, Québec
3Service de pédiatrie et d’oncologie, université McGill, Montréal, Québec :
4Service d’immunologie et de microbiologie, université Dalhousie, Halifax, Nouvelle Écosse, Canada
ABSTRAIT – La concentration de glutathion (GSH) est élevée dans la plupart des cellules des tumeurs, ce qui pourrait être un facteur important de la résistance à la chimiothérapie. Des expériences antérieures in-vitro et sur les animaux ont démontré une réaction différentielle à la tumeur versus les cellules normales à différents systèmes de livraison de cystéine. Plus particulièrement, une analyse in-vitro a démontré qu’en présence d’une concentration qui provoquait la synthèse de GSH dans les cellules humaines normales, un concentré spécialement préparé de protéine de lactosérum, ImmunocalMD, a causé une réduction du GSH et l’inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses du sein. En se fondant sur cette information, cinq patients avec un carcinome métastatique du sein, un au pancréas et un au foie ont consommé quotidiennement 30 grammes de ce concentré de protéine de lactosérum pendant six mois. Chez les six patients, les taux de GSH des lymphocytes sanguins étaient considérablement au-dessus de la normale au commencement, reflétant des taux élevés de GSH de la tumeur. Deux patients (no 1, no 3) ont montré des signes de régression de la tumeur, de normalisation des comptes de l’hémoglobine et des lymphocytes périphériques ainsi qu’une baisse importante des taux de lymphocytes vers la normale. La tumeur a montré des signes de stabilisation chez deux patients (no 2, no 7) et une augmentation des taux d’hémoglobine. Pour trois patients (no 4, no 5, no 6) la maladie a évolué vers des taux de lymphocytes GSH plus élevés. Ces résultats indiquent qu’un concentré de protéine de lactosérum pourrait réduire le GSH des cellules de la tumeur et la rendre plus vulnérable à la chimiothérapie.
Clin Invest Med, 16: 204-209, 1993
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– LES PROTÉINES DE LACTOSÉRUM COMME SUPPLÉMENT ALIMENTAIRE POUR LES SUJETS SÉROPOSITIFS DU VIH
G. Bounous, S. Baruchel, J. Falutz, P. Gold
Service de chirurgie et de médecine, hôpital général de Montréal et université McGill, Montréal, Québec
ABSTRAIT – Basée sur plusieurs expériences sur les animaux, une étude pilote a été entreprise pour évaluer les effets d’une protéine de lactosérum alimentaire, non dénaturée, biologiquement active, chez trois sujets séropositifs au VIH pendant une période de trois mois. Le concentré de protéine de lactosérum a été préparé de façon à ce que les protéines thermiquement sensibles, tel que le sérum d’albumine qui contient six groupes de glutamylcystéine, soient sous une forme non dénaturée. Les quantités de poudre de protéine de lactosérum dissoute dans un liquide au choix du patient et bues froides ont été progressivement augmentées de 8,4 à 39,2 g par jour. Les patients ont consommé les protéines de lactosérum sans effet secondaire nocif. Trois patients dont le poids avait été stable au cours des deux mois précédents, ont progressivement augmenté de 2 et 7 kg, dont deux patients atteignant le poids corporel idéal. Le sérum de protéines, y compris l’albumine, est demeuré inchangé et dans une proportion normale, indiquant que le réapprovisionnement en protéine n’était pas, en tant que tel, la raison d’une augmentation pondérale. Au début de l’étude, le contenu en glutathion des cellules mononucléaires était, comme attendu, sous les valeurs normales chez tous les patients. Au cours de la période de trois mois, les taux de GSH ont augmenté et dans un cas se sont élevés à 70% pour atteindre une valeur normale. L’augmentation pondérale observée chez ces patients n’a pas corrélé l’augmentation d’énergie ni l’apport de protéine.
En conclusion, ces données préliminaires indiquent que, chez les patients qui maintiennent un apport calorique adéquat, l’ajout d’un concentré de protéine de lactosérum «bioactif» comme important apport de protéine augmente le poids corporel et présente une augmentation du contenu de glutathion (GSH) des cellules mononucléaires vers des taux normaux. Cette étude pilote servira de base à une étude clinique de plus grande envergure.
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CLIN INVEST MED, 14: 296-309, 1991
4 – L’ACTIVITÉ BIOLOGIQUE DES PROTÉINES DE LACTOSÉRUM ALIMENTAIRE NON DÉNATURÉES : LE RÔLE DU GLUTATHION
G. Bounous, P. Gold
Service de chirurgie, hôpital général de Montréal, institut de recherche, Québec
ABSTRAIT – Cette étude compare les effets de différentes sources de concentré de protéine de lactosérum (régime 20 / 100g) et de caséine sur le contenu en glutathion de la rate, du foie et du cœur chez les souris C3H/HeJ ainsi que la réponse immunitaire des cellules de la rate des érythrocytes du mouton. Les courbes pondérales étaient similaires pour tous les groupes alimentaires. Nos données indiquent que la réponse immunitaire humorale est plus élevée chez les souris nourries d’un concentré de protéine de lactosérum, présentant la solubilité la plus élevée (structure non dénaturée) et une concentration relative plus élevée de protéines riches en cystéine thermolabile. De plus, les organes des souris nourries avec ce concentré de protéine de lactosérum affichaient des taux plus élevés de glutathion. La présence dans la fraction de sérum d’albumine des groupes de glutamylcystéine (rare dans les protéines alimentaires) et le lien intramoléculaire spécifique, tel qu’apparenté à la structure non dénaturée de la molécule, sont considérés comme les facteurs-clés de l’activité de la production du glutathion de cette préparation protéinique.
CANCER LETTERS, 57: 91-94, 1991
5 – LES PROTÉINES DE LACTOSÉRUM POUR LA PRÉVENTION DU CANCER
G. Bounous*, G. Batist** et P. Gold***
*Professeur de chirurgie, université McGill et chercheur de carrière au Conseil de recherche médical du Canada
**Directeur, Thérapies expérimentales, service d’oncologie, université McGill,
***Président, service de médecine, université McGill et médecin en chef, hôpital général de Montréal.
ABSTRAIT – Des études épidémiologiques et expérimentales suggèrent que les produits laitiers pourraient exercer un effet inhibitoire sur le développement de plusieurs genres de tumeurs. Certaines expériences récentes sur les rongeurs indiquent que l’activité anti-tumorale des produits laitiers sont dans la fraction protéinique et plus particulièrement dans la protéine de lactosérum, un composé du lait. Nous, et d’autres, avons démontré que les régimes de protéine de lactosérum ont produit une augmentation des concentrations de glutathion (GSH) dans plusieurs organes et que certains des bienfaits de la consommation de protéine de lactosérum sont abrogés par l’inhibition de la synthèse du GSH. La protéine de lactosérum est particulièrement riche en substrats pour la synthèse du GSH. Nous suggérons que la protéine de lactosérum puisse exercer ses effets sur la carcinogenèse en augmentant la concentration de GSH.
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TUMOR BIOL 11: 129-136, 1990
6 – LA PROTÉINE LAITIÈRE ALIMENTAIRE ENTRAVE LE DÉVELOPPEMENT DES MALIGNITÉS INDUITES PAR LE DIMÉTHYLHYDRAZINE
R. Papenburga, G. Bounousa, D. Fleiszera, P. Goldb
Service de achirurgie et de bmédecine, hôpital général de Montréal et université McGill,
Montréal, Québec, Canada
ABSTRAIT – L’étude a enquêté sur l’influence de deux régimes contenant 20g/100g de concentré de protéine de lactosérum ou de caséine, ou de moulée pour rongeurs de Purina sur des souris A/J avec un carcinome au côlon induit par 1,2-diméthylhydrazine (DMH). Quatre semaines après le 24e traitement au DMH, l’incidence de la tumeur et de la région tumorale chez les souris nourries avec la protéine de lactosérum était substantiellement inférieure en comparaison à ceux des groupes à la caséine ou au Purina. La tumeur du groupe de Purina exhibait une tumeur plus encombrée. À la fin de l’expérience, tous les animaux constamment nourris au régime de la protéine de lactosérum étaient vivants, alors que 33% de ceux sur le régime de caséine ou de Purina étaient morts. Les animaux nourris à la moulée de Purina pendant vingt semaines puis au régime de protéine de lactosérum pendant huit semaines, ont démontré une diminution de la charge tumorale comparé aux animaux soumis continuellement au régime de Purina. Les courbes pondérales étaient similaires pour tous les groupes alimentaires. En conclusion, le régime de protéine au lactosérum semble fortement influencer le développement des tumeurs de côlon induites chimiquement et la survie à court terme des souris.
CLIN INVEST MED, 12: 343-349, 1989
7 – L’INFLUENCE D’UN RÉGIME DE PROTÉINE DE LACTOSÉRUM SUR LES ORGANES
LE GLUTATHION ET LES MALADIES DU VIEILLISSEMENT
Gustavo Bounous1,2, Francine Gervais1,3, Victor Amer1,3, Gerald Batist3 et Phil Gold1,3
L’institut de recherche, hôpital général de Montréal1 & les services de chirurgie2 et de médecine3, université McGill
ABSTRAIT – Cette étude compare les effets d’un régime riche en lactosérum (20g/100g) avec les régimes de moulée pour rongeurs de Purina ou riche en caséine (20g/100g), sur la teneur en glutathion du foie, du cœur et sur la survie de vieilles souris mâles C57BL / 6 NIA. L’étude s’est déroulée sur une période d’observation limitée de 6,3 mois. Chez les souris alimentées par un régime riche en protéine de lactosérum, âgées entre 17 et 20 mois, la teneur en glutathion des organes du cœur et du foie était plus élevée que les valeurs correspondantes des souris soumises au régime de la caséine et de la moulée de Purina. Les souris suivant le régime de protéine de lactosérum sont mortes au début de la sénescence, démontrant une longévité accrue comparée aux souris nourries avec la moulée pour rongeurs de Purina dépassant la période d’observation de 6,3 mois s’étirant jusqu’à 21 mois (correspondant à 55 ans chez l’humain), à 26-27 mois (correspondant à 80 ans chez l’humain), au cours de laquelle, 55% de mortalité a été observée. Le temps de survie correspondant pour les souris suivant un régime à la caséine est presque identique aux contrôles des souris nourries au Purina. Les courbes pondérales étaient similaires pour tous les groupes alimentaires. En conséquence, un régime à la protéine de lactosérum semble améliorer la concentration de glutathion dans le foie et le cœur des souris vieillissantes et augmente la longévité dépassant la période d’observation de 6,3 mois.
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CLIN INVEST MED, 12: 154-61, 1989
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– LA PROPRIÉTÉ DE FORTIFIANT IMMUNITAIRE D’UN RÉGIME À LA PROTÉINE DE LACTOSÉRUM CHEZ LES SOURIS : LE RÔLE DU GLUTATHION.
G. Bounous, G. Batist, P. Gold
Hôpital général de Montréal, Québec
ABSTRAIT – La réponse immunitaire des cellules spléniques aux érythrocytes de mouton des souris C3H/He soumises à un régime de 20g/100g de protéine de lactosérum est relativement plus élevée que chez les souris nourries d’une quantité équivalente de caséine d’efficacité nutritionnelle similaire. L’étude actuelle indique que l’effet observé du fortifiant immunitaire de la préparation de protéine de lactosérum dépend du schéma général de l’acide aminé résultant de la contribution de tous les éléments protéiniques. La protéine de lactosérum contient beaucoup plus de cystéine que de caséine. La cystéine alimentaire est considérée comme un substrat limitatif pour la synthèse du glutathion qui est nécessaire à la prolifération des lymphocytes. Nos études montrent que la facilitation de réponse immunitaire humorale est associée à de plus grandes et plus importantes productions de glutathion splénique au cours de l’expansion clonale antigénique des lymphocytes chez les souris nourries aux protéines de lactosérum en comparaison avec les souris nourries d’un régime équivalent de caséine ou de cystéine enrichie à la caséine. De ce fait, l’efficacité de la cystéine diététique pour l’induction super-normale des taux de glutathion est plus élevée dans la protéine de lactosérum que la cystéine libre. L’administration de S-(n-butyl) homocystéine sulfoximine, qui réduit le taux de glutathion splénique de moitié, une chute de 4 à 5 fois de la réponse immunitaire humorale des souris nourries à la protéine de lactosérum. C’est une autre preuve de l’importance du rôle du glutathion comme effet fortifiant immunitaire de la protéine de lactosérum alimentaire.
CLINICAL AND INVESTIGATIVE MEDICINE, VOL. 11,.NO. 4,.PP 271-278,. 1988.
9
– LA PROPRIÉTÉ DE FORTIFIANT IMMUNITAIRE DU CONCENTRÉ
DE PROTÉINE DE LACTOSÉRUM
Gustavo Bounous1,2, Patricia A.L. Kongshavn1,3 et Phil Gold1,4
1Institut de recherche de l’hôpital général de Montréal, 2Service de chirurgie, 3physiologie et
de 4médecine, université McGill, Montréal, Québec
(MANUSCRIT ORIGINAL SOUMIS LE 22 OCTOBRE 22, 1987 : ACCEPTÉ DANS SA FORME RÉVISÉE, 25 JANVIER 1988)
ABSTRAIT – La réaction des cellules formant des plaques aux érythrocytes de mouton a démontré qu’elle était augmentée chez les souris nourries d’une formule alimentaire contenant 20g de lactalbumine/100g en comparaison aux souris nourries de formules alimentaires d’efficacité nutritionnelle équivalente, constituées d’une diète 20g/100g soit de caséine, de soya, de protéine de blé ou de maïs, d’albumine d’œuf, de protéine de bœuf ou de poisson, de Spirulina maxima ou de protéine Scenedesmus ou de moulée pour rongeurs de Purina. Cette réaction s’est manifestée après deux semaines et a persistée pendant au moins huit semaines de traitement diététique. Mélanger de la lactalbumine avec de la caséine ou une protéine de soya à une formule alimentaire 20g protéine/100g a augmenté de façon considérable la réponse immunitaire en comparaison à la réaction des souris nourries avec des diètes contenant 20% de protéine de soya ou de caséine.
Mots clés : Protéine de lactosérum alimentaire, réponse immunitaire humorale
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CLIN INVEST MED, 11: 213-217, 1988
10 – LA PROTÉINE DE LACTOSÉRUM ALIMENTAIRE ENTRAVE LE DÉVELOPPEMENT DES MALIGNITÉS INDUITES PAR LE DIMÉTHYLHYDRAZINE G. Bounous*, R. Papenburg*, P.A.L Kongshavn**, P. Gold† et D. Fleiszer*
Service de chirurgie*, de physiologie** et de médecine†, hôpital général de Montréal et université McGill
ABSTRAIT – L’étude a analysé l’influence de deux diètes contenant 20g/100g de concentré de protéine de lactosérum ou de caséine ou de moulée pour rongeurs Purina, sur la sensibilité immunitaire humorale et sur des souris A/J avec un carcinome au côlon induit par la diméthylhydrazine. Après vingt semaines de traitement à la diméthylhydrazine, le nombre de plaques formant des cellules spléniques, suivi d’une injection intraveineuse d’érythrocytes de mouton 5x106 était presque trois fois plus élevé chez le groupe nourrit à la protéine de lactosérum que chez les souris nourries à la caséine, bien que les deux valeurs étaient en dessous de la normale. Après vingt-quatre semaines de traitement à la diméthylhydrazine, l’incidence des tumeurs chez les souris nourries aux protéines de lactosérum était considérablement inférieure à celle des souris nourries de caséine ou de moulée Purina. Pareillement, la région tumorale était inférieure pour le groupe protéine de lactosérum comparé aux groupes de caséine et de Purina, avec quelques différences entre ces deux derniers groupes. Les courbes pondérales étaient similaires pour tous les groupes alimentaires.
En conclusion, un régime à la protéine de lactosérum semble entraver de manière significative, l’incidence et la croissance de tumeurs du côlon induites chimiquement chez les souris.
J. NUTR. 115: 1409-1417, 1985
11 – MÉCANISME DE RÉPONSE ALTÉRÉE DES LYMPHOCYTES B INDUITE PAR DES
MODIFICATIONS D’UN TYPE DE PROTÉINE ALIMENTAIRE CHEZ LES SOURIS
G. Bounous, N. Shenouda,* P.A.L. Kongshavn† et D.G. Osmond*
Service de chirurgie, centre hospitalier universitaire, Sherbrooke, Québec, Canada, J1H 5N4; *Service d’anatomie, université McGill, Montréal, Québec, Canada, H3A 2B2 et † service de physiologie, université McGill, Montréal, Québec, Canada, H3A 2B2
ABSTRAIT – Les effets alimentaire de 20g/100g de diète de lactalbumine (L) ou de caséine (C) ou de régimes non purifié (NP) sur la réponse immunitaire des souris C57B1/6J, C3H/HeJ et BALB/cJ ont été investigués en mesurant la réponse des antigènes spécifiques des cellules T, TNP Ficoll. Pour analyser l’influence possible d’un type de protéines alimentaires sur la production des lymphocytes B, la production de lymphocyte de la moelle épinière a été examinée par analyse radio autographique du renouvellement des petits lymphocytes et par analyse stathmocinèse immuno fluorescente des lymphocytes B et de leur prolifération. La réponse humorale de toutes les souris suivant le régime L était plus élevée que celle des souris suivant le régime C ou le régime non purifié. Un comportement similaire de l’effet de la protéine alimentaire chez les souris (CBA/N x DBA/2J) F1 porteuses de l’anomalie xid a été observé lorsque provoqué par les érythrocytes de mouton (SRBC). En conséquence une augmentation encore plus forte du régime L a été remarquée chez les souris normales (DBA/2J x CBA/N) F1 après une immunisation avec SRCB, mais en comparaison, la grande échelle normale de production de lymphocytes B dans la moelle épinière de la souris était indépendante du type de protéine alimentaire. Le type de protéine alimentaire n’a pas altéré le taux de minéraux ni les traces de métal dans le sang. Le profil du plasma d’acide aminé libre correspond essentiellement à la composition des acides aminés des protéines ingérées, suggérant que les changements au profil du plasma d’acide aminé pourraient être un facteur important de l’augmentation ou de la dépression de la réponse des lymphocytes B dépendants d’une diète. Les recherches indiquent que les réactions observées du type altéré de protéines alimentaires sur la sensibilité immunitaire humorale ne sont pas employées principalement sur le taux de production de lymphocytes B principales de la moelle épinière, mais peuvent refléter les changements soit dans la réaction fonctionnelle des lymphocytes B eux-mêmes ou dans le processus menant à leur activation et à la différenciation des organes lymphoïdes périphériques.
Mots clés : diète, protéine, immunité, réponse lymphocytes B, souris
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J. NUTR. 115: 1403-1408, 1985.
12 – EFFET DIFFÉRENTIEL DE PROTÉINE DE TYPE ALIMENTAIRE SUR LES LYMPHOCYTES B ET RÉPONSES DES LYMPHOCYTES T CHEZ LES SOURIS
Gustavo Bounous et Patricia A.L. Kongshavn*
Centre hospitalier universitaire, Sherbrooke, Québec, Canada, J1H 5N4 et * Institut de recherche, hôpital général de Montréal et service de physiologie, université McGill, Montréal, Québec, Canada, H3G 1Y6
ABSTRAIT – Les effets de la diète 20g/100g de lactalbumine (L), caséine (C), soya (S) et protéine de blé (W) sur la sensibilité immunitaire des souris C3H/HeN a été analysée en mesurant la réponse immunitaire humorale aux antigènes libres des lymphocytes T, TNP Ficoll. La réponse immunitaire humorale des souris suivant le régime L a été plus élevée que celle des souris suivant les régimes C, S et W. D’un autre côté, l’hypersensibilité de type différé et les réactions des lymphocytes spléniques mitogènes à la phytohémagglutinine et à la concanavaline A n’a pas varié parmi les souris alimentées aux divers régimes. Parallèlement, le type de régime n’a pas semblé influencer la résistance de l’hôte à la Salmonella typhymurium. Il est postulé que le type de protéine d’une diète influence directement la capacité intrinsèque des lymphocytes B pour réagir à un stimulus immunogène.
Mots clés : diète, protéine, immunité, souris
J. NUTR. 113: 1415-1421, 1983
13 – L’INFLUENCE D’UNE PROTÉINE DE TYPE ALIMENTAIRE SUR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE DES SOURIS
G. Bounous, L. Létourneau and P.A.L. Kongshavn†
Centre hospitalier universitaire, Sherbrooke, Québec, Canada, J1H 5N4 et † Institut de recherche, hôpital général de Montréal et service de physiologie, université McGill, Montréal, Québec, Canada, H3G 1Y6
ABSTRAIT – L’effet de quantités progressives de régime de lactalbumine (L), de caséine (C), de soya (S), de protéine de blé (W) et de moulée pour rongeurs Purina (diète régulière) sur la réceptivité immunitaire des souris C3H/HeN a été analysé en mesurant la réponse immunitaire humorale spécifique aux globules rouges de mouton (SRBC) et aux globules rouges de cheval (HRBC) ainsi qu’à la réceptivité des cellules spléniques non spécifique à la phytohémagglutinine (PHA) et à la concanavaline A (Con A) après une stimulation à la Myco-bacterium bovis, de souche BCG. Le rendement nutritionnel de ces diètes était normal et semblable. Il a été observé que la réponse immunitaire des souris nourries aux diètes L était presque cinq fois plus élevée que les souris nourries avec les diètes C correspondantes. La réponse immunitaire humorale des souris nourries aux diètes C, S et W, était sensiblement inférieure à celle des souris nourries à base de moulée, alors que celle des souris nourries à la diète L était plus élevée. L’effet immunitaire, décrit ci-dessus de toutes les protéines testées, a été obtenu avec des concentrations de 20g/100g sans autre augmentation avec 30 et 40g/100g de protéine dans la diète. La réceptivité du mitogène à la PHA et à la Con A chez les souris nourries à la diète L n’était que légèrement supérieure à celle des souris nourries à la diète C. Peu de différence a été remarquée dans les réponses immunitaires des souris nourries aux diètes protéiques C, S ou W. Le facteur principal responsable de l’effet immunitaire observé ne semble pas être dans la disponibilité ou la concentration des acides aminés simples mais plutôt l’effet composé de la distribution spécifique d’acide aminé dans la protéine.
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MINERVA DIETOL GASTROENTEROL 35(4): 241-5, 1989
14 – CHANGEMENTS DANS LES IMMUNOGLOBULINES A DES SÉCRÉTIONS BILIAIRES DES SOURIS NOURRIES AVEC DES PROTÉINES DE LACTOSÉRUM
Costantino AM, Balzola F, Bounous G.
Une diète aux protéines de lactosérum a démontré son habilité à augmenter la réponse immunitaire splénique des globules rouges de mouton (SBRC) chez les souris. L’étude a été conçue pour analyser l’influence d’une alimentation de type protéine sur les sécrétions biliaires IgA. Les souris A/J nourries avec des formules diététiques contenant soit 20% de protéines de lactosérum ou 20% de caséine. Un autre groupe a été alimenté avec une moulée pour rongeurs Purina. Après trois semaines du traitement diététique, le poids de chaque souris a été enregistré et la vésicule biliaire a été enlevée et son contenu a été analysé par ELISA pour déterminer les sécrétions S-IgA. Les courbes pondérales étaient semblable chez tous les groupes alimentaires, les taux biliaires de S-IgA plus élevés sont apparus chez les souris nourries aux protéines de lactosérum que chez celles nourries à la caséine (inférieurs à 0.025) ou à la moulée Purina (inférieurs à 0.025). Un régime de type protéines peut influencer directement la réaction immunitaire de l’appareil gastro-intestinal sans modifier le poids corporel.
OXIDATIVE STRESS, CELL ACTIVATION AND VIRAL INFECTION · C. PASQUIER ET AL. (EDS) · Ó1994 BIRKHÄUSER VERLAG BALE/SUISSE
15 – PLACE POUR UNE THÉRAPIE ANTIOXYDANTE CONTRE LE VIRUS D’IMMUNODÉFICIENCE HUMAIN (VIH)
S. Baruchel1,2 G. Bounous2, P. Gold2
1université McGill, service de pédiatrie, centre du SIDA McGill, Montréal, (QC) H3H 1P3, Canada
2université McGill, service de médecine, centre du SIDA McGill, Montréal, (QC) H3H 1P3, Canada
SOMMAIRE – Le stress oxydatif, connu comme un activateur de réplication du VIH in vitro, a un rôle potentiel comme cofacteur de la progression de la maladie VIH. Les arguments soutenant le rôle du stress oxydatif comme un cofacteur de l’activation du VIH sont résumés dans cette étude. Le rôle des antioxydants intracellulaires tels que le glutathion (GSH), les médicaments et les agents nutraceutiques soutenant la synthèse du GSH sont discutés. Cette analyse comprend aussi les résultats préliminaires d’interventions nutritionnelles basées sur une diète enrichie avec IMMUNOCALMD un concentré de protéine de lactosérum préparée de manière exclusive.
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J. Nutr. 112:1747-1755, 1982. – Imprimé du THE JOURNAL OF NUTRITION, Vol. 112, no 9, Septembre 1982 © The American Institute of Nutrition 1982
16 – L’INFLUENCE DES PROTÉINES ALIMENTAIRES SUR
LE SYSTÈME IMMUNITAIRE DES SOURIS1
G. Bounous2o et PAL Kongshavn†
Centre hospitalier universitaire, Sherbrooke, Québec, Canada, J1H 5N4 et † Institut de recherche, hôpital général de Montréal et service de physiologie, université McGill, Montréal, Québec, Canada, H3G 1Y6
ABSTRAIT – Les effets de quantités graduées d’un régime de lactalbumine (L) et d’un hydrolysat de caséine (C) sur la sensibilité immunitaire des souris de souche C3H/HeN et DBA/2 ont été analysés en mesurant la réponse immunitaire humorale aux globules rouges de mouton (SRBC) et la sensibilité splénique des cellules non spécifiques aux phytohémagglutinine, concanavaline A et à lipopolysaccharide Escherichia coli après une stimulation avec une Mycobacterium bovis, de souche BCG. L’efficacité nutritionnelle de ces diètes était similaire aux deux taux d’acides aminés de 12 et 28%. Les réactions immunitaires des souris nourries avec les diètes L étaient sensiblement plus grandes que chez les souris nourries avec les diètes C correspondantes, particulièrement au taux de 28%. D’autre part, chez les souris nourries à la diète L, l’augmentation de la concentration des acides aminés dans la diète de 12 à 28% a notamment augmenté la sensibilité immunitaire des deux paramètres enregistrés. Chez les souris nourries à la diète C, des améliorations comparables de sensibilité mitogène avec une augmentation des taux d’acide aminés a été constatée, toutefois sans aucun changement dans la réaction immunitaire humorale. L’augmentation de la réceptivité immunitaire observée chez les souris nourries à la diète L à 28% a été modérément réduite par l’ajout de phénylalanine à la diète, indiquant que le taux inférieur de cet acide aminé de la protéine L serait d’une certaine importance. Ces effets diététiques sur la sensibilité immunitaire étaient remarquablement similaires chez les deux souches de souris testées.
Mots clés : diète, protéine, immunité, souris
THE JOURNAL OF INFECTIOUS DISEASES, 144: 281, 1981
17 – L’INFLUENCE D’UN HYDROLYSAT DE LACTALBUMINE ALIMENTAIRE SUR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE DES SOURIS ET LA RÉSISTANCE À LA SALMONELLOSE
G. Bounous, M.M. Stevenson*, P.A.L. Kongshavn†
Centre hospitalier universitaire, Sherbrooke, Québec, Canada, * Institut de recherche hôpital général de Montréal et †université McGill, Montréal, Québec, Canada
ABSTRAIT – Dans la présente étude nous analysons les effets de quatre semaines de traitement à l’aide d’une diète contenant un hydrolysat de lactalbumine (LAH : Nestlé, Vevey, Suisse) sur la réponse immunitaire des souris C3H/HeN. Nos résultats indiquent qu’il est possible d’augmenter le niveau de ce type de protéine dans le régime au dessus du minimum requis (12% LAH) et de produire ainsi une augmentation de la sensibilité immunitaire humorale et la résistance à la salmonellose.
Lactalbumine = Concentré de protéine de lactosérum
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JOURNAL OF APPLIED PHYSIOLOGY, 87: 1381-1385, 1999
18 – L’EFFET D’UN SUPPLÉMENT AVEC UN DONNEUR DE CYSTÉINE SUR LA PERFORMANCE MUSCULAIRE LC Lands, MD, PhD*†, VL Grey, PhD†‡, AA Smountas, BSc*
*Division de la médecine respiratoire, †service de pédiatrie, ‡service de biochimie, université McGill, Hôpital des enfants de Montréal, Montréal Québec, Canada
ABSTRAIT : Le stress oxydatif contribue à la fatigue musculaire. Le glutathion (GSH) est l’antioxydant intracellulaire principal, dont la biosynthèse dépend de la disponibilité de la cystéine. Nous avons émis l’hypothèse qu’un supplément avec un donneur de cystéine à base de protéine de lactosérum (Immunocal/HMS 90) conçu pour augmenter le GSH intracellulaire, augmenterait la performance. Vingt jeunes adultes en santé (10 m) ont été étudiés avant et après un supplément de trois mois soit avec Immunocal (20 g/jour) ou un placebo de caséine. La performance musculaire a été évaluée par cycle d’analyse iso cinétique sur la jambe entière, mesurant la puissance de pointe et la capacité d’endurance sur 30 secondes. Le lymphocyte GSH a été utilisé comme repère des organes à GSH. Il n’y avait aucune différence de base (âge, taille, poids, % poids idéal, puissance de pointe, capacité 30 secondes). Les données de suivi sur dix-huit sujets (9 Immunocal, 9 placebo) ont été analysées. Les deux puissances de pointe (moyenne±sec: 13±3,5%, p